Avoir une idée globale des critères servant à classer les résultats dans le moteur de recherche Google est important. En effet, vous allez donc pouvoir suivre les bonnes pratiques pour mieux positionner le site de votre entreprise, et donc trouver plus de nouveaux clients.

C’est ce que j’ai dit ce matin à Laurent. Et il a confirmé et complété mes propos :

Comprendre le fonctionnement le classement Google, au moins dans sa logique d’ensemble, c’est comme comprendre comment fonctionne un moteur de voiture. Il faut de l’huile, de l’essence, du liquide de refroidissement, une batterie en état de marche, éviter la rouille, des pneus gonflés de manière appropriée… Pour le référencement d’un site Web d’entreprise, c’est pareil. Il faut connaître les facteurs de succès principaux. Aujourd’hui, avec l’importance du Web pour développer ses ventes et la visibilité d’une entreprise, c’est primordial.

Cet encouragement est bienvenu, même s’il n’était pas nécessaire.

Je suis déjà super motivée pour poursuivre la présentation des critères du classement Google que j’ai débutée…

Je suis sûre que cela va vous faire gagner beaucoup de temps sur ces aspects un peu techniques.

Avertissement : Google garde son algorithme secret. Ces critères, comme les précédents, ne sont donc que des suppositions. Néanmoins, je considère qu’ils sont plausibles. Pour juger de leur pertinence, prenez conscience que Google cherche juste à nous fournir la (ou les) meilleure réponse à notre requête.

Embarquement immédiat pour découvrir 25 nouveaux critères ! Cette liste est toujours basée sur l’article en anglais de l’expert SEO Brian Dean, rendez-lui visite.

1. Encore des critères SEO liés à la page Web elle-même

Encore des critères SEO liés à la page Web elle-même

Nous continuons à parcourir les facteurs liés au contenu même d’une page Web qui influencent votre référencement naturel dans Google.

Le mot-clé est présent dans l’URL

Nous l’avions déjà vu dans mon premier article de cette série sur le classement Google qu’avoir un mot-clé – pertinent pour l’activité de votre entreprise – dans votre nom de domaine joue légèrement sur votre SEO.

Mais s’il est présent dans l’URL, c’est également impactant.

Mon conseil : positionnez systématiquement un de vos mots-clés pertinents dans le permalien de vos pages.

Les catégories présentes dans l’URL

Prenons un exemple à partir de mes URLs. Elles ressemblent à ceci :

audreytips.com/titre-article

Mais, vous pouvez aussi inclure la catégorie de l’article pour avoir quelque chose comme :

audreytips.com/catregorie/nom-article

En fait, ce critère supposé de l’algorithme de Google est fortement lié au point précédent.

Puisque les catégories des articles d’un blog d’entreprise sont a priori des mots-clés, Google analyserait aussi le fait que vos catégories soient présentes dans l’URL de votre page.

Mon avis : je n’ai pas choisi cette structure pour mes URLs même si elle semble être appréciée par Google pour 2 raisons :

  • A priori, il est préférable aussi d’avoir des URLs courtes,
  • Si je modifie un jour mes catégories, toutes mes adresses URLs vont changer. Et je vais donc devoir paramétrer plein de redirections ce qui n’est pas trop apprécié non plus par Google.

Sous WordPress, pour paramétrer la structure de vos URLs, rendez-vous à la rubrique Réglages > Permaliens.

Note : si vous modifiez vos URLs, n’oublie de paramétrer aussi des redirections.

La présence de citations de sources et de références

C’est encore un objectif de vérification de la qualité des pages pour remonter dans le classement Google.

Si votre page cite des ressources externes, comme des études, des résultats scientifiques ou des articles d’autorité, c’est bon signe quant à l’intérêt de votre contenu.

Précision : Google réfute qu’ils utilisent les liens externes pour le référencement des pages.

La mise en page

La mise en page

À nouveau dans une logique de proposer la meilleure expérience possible aux internautes, le classement Google favorise les pages et sites dont la mise en page est de qualité.

C’est-à-dire une mise en page claire, structurée et qui permet immédiatement de voir le contenu principal de la page.

Mon conseil : faites en sorte de créer des pages aérées, bien structurées et lisibles.

Évitez autant que possible les « effets artistiques » avec des textes de tailles différentes, des encarts peu visibles, des images qui prennent trop de place…

La présence de listes numérotées ou à puce

Google adore le contenu lisible et bien structuré. Quoi de mieux pour simplifier une page que d’y inclure :

  • Des listes à puces,
  • Bien présentées,
  • Et bien structurées…

Mon conseil : les Anglo-saxons écrivent souvent en allant droit au but. En France et dans les pays latins, nous avons tendance à faire de longues phrases interminables.

Essayez de vous forcer à rédiger les contenus de votre site d’entreprise de manière simple, lisible et bien aérée :

  • Non seulement, cela facilite la lecture de vos visiteurs et favorise donc vos ventes,
  • Mais aussi va plaire beaucoup à Google et améliore votre référencement.

La priorité donnée à la page dans le fichier sitemap.xml

Il s’agit ici d’un point un peu plus technique.

Vous savez peut-être que pour aider Google à comprendre le contenu du site Web de votre société, vous pouvez (ou plutôt devez) créer un fichier XML : le fichier sitemap.xml.

Vous pouvez par exemple installer l’extension gratuite Google XML Sitemaps pour créer votre sitemap automatiquement dans WordPress.

Pour ma part, je confie cette tâche à l’extension Yoast SEO pour WordPress.

Et bien, il est probable que le classement Google prenne en compte la priorité donnée à votre page Web dans le sitemap.

Mon conseil : attribuez une priorité haute aux pages que vous jugez importantes de votre site dans votre sitemap.

Le nombre de mots-clés pour lesquels la page est optimisée

Si le contenu d’une page de votre site est optimisé pour plusieurs mots-clés pertinents pour l’activité de votre entreprise, il est possible que cela soit favorable pour monter dans les classements de Google.

Pour certains de ces critères, comme celui-ci, j’utilise le conditionnel. En effet, les experts du référencement naturel (dont Brian Dean) n’en sont pas absolument certains. En effet, Google garde son algorithme secret…

L’âge de la page

Classement Google - l'âge de la page

Là, cela devient un peu compliqué de s’y retrouver.

Je vous ai déjà dit dans cette série que Google aime le contenu frais et récent. Néanmoins, il est possible qu’une page plus vieille, sous réserve qu’elle soit mise à jour fréquemment, surclasse une page plus récente si les autres critères sont identiques.

Regardez Wikipédia.

Chaque jour des milliers d’internautes améliore le contenu des pages.

Finalement, peu de nouvelles pages sont créées pa rapport à toutes ces petites modifications quotidiennes.

Et pourtant, Wikipédia est souvent placé tout en haut des pages de résultats de recherche.

Mon conseil : un site Web « ancien » a de la valeur pour Google, sous réserve que ces pages soient régulièrement mises à jour et que tous ses voyants SEO soient au vert.

Alors, travaillez dans une logique long-terme et gardez votre site à jour coûte que coûte, sur des années !

Un nom de domaine parqué

Qu’est-ce donc qu’un domaine parqué ?

C’est un nom de domaine qui renvoie vers une page  sur laquelle il n’y a que des liens sponsorisés. Autrement dit, le propriétaire de cette page espère gagner de l’argent à chaque clic sur un lien de cette page.

C’est une pratique que Google cherche à bannir. Et je vous encourage pas à le faire.

Mais toute entreprise à cherche à protéger sa marque et vous avez surement acheter votre nom de domaines avec de nombreuses extensions.

Dans mon cas, mon nom de domaine principal est audreytips.com. Mais j’ai également réservé audreytips.fr de manière à me « protéger ».

Et alors, pourquoi pas rediriger le trafic comme que l’ai fait entre audreytips.fr et audreytips.com. Dans ce cas, depuis 2011, il semble bien que audreytips.fr est considéré aussi comme un domaine parqué.

Donc peu d’intérêt pour votre référencement

Et bien, depuis 2011, Google a réduit le classement des noms de domaines parqués. Sauf pour protéger votre marque et les noms de domaine associés, peu d’intérêt donc de les faire pointer vers votre site principal.

Un contenu de qualité

La qualité de vos contenu est un facteur potentiellement important pour Google. En effet, l’objectif de Google est de classer en haut les meilleurs sites. Et les meilleurs sites sont ceux qui proposent du contenu de qualité.

Ce n’est que mon modeste avis personnel, mais comme les algorithmes de Google vont devenir de plus en plus puissants, il sera donc capable de mieux évaluer avec le temps.

Mon conseil : pour augmenter les opportunités de croissance de votre entreprise, mieux vaut ne créer que 5 pages avec du contenu très intéressant et utile pour vos visiteurs, plutôt que 50 pages avec du contenu peu utile.

La quantité de liens sortants

Il s’agit de tous les liens sortants sur la page, que ce soit des liens internes à votre site Web ou externes, c’est-à-dire pointant vers d’autres sites Web. Le fait d’en avoir beaucoup trop est vraiment pénalisant pour votre référencement.

A une époque, on voyait des pages d’accueil dans lesquelles il y avait des dizaines voire centaines de liens dans le bas de page. Par exemple, la page d’accueil d’une agence immobilière avec 200 liens vers toutes les villes du voisinage où ils ont des biens en vente : « Maison à vendre Vincennes », « Maison à vendre Maisons-Alfort », « Maison à vendre Noisy-le-Grand », etc.

Mon conseil : Surcharger une page de liens est donc à proscrire. Elle est considérée par Google comme une mauvaise expérience pour l’utilisateur.

2. Les critères au niveau de votre site Web dans son ensemble

Les critères au niveau de votre site Web dans son ensemble

Le contenu du site est de valeur et est unique

On retrouve la même logique que le critère précédent qui se positionne au niveau d’une page. Ici, Google évalue l’ensemble de votre site Web, c’est-à-dire l’ensemble des pages.

Mon conseil : Si l’ensemble du contenu de votre site Web est cohérent, utile, intéressant et unique, alors votre entreprise va en tirer profit pour son Référencement Naturel !

Une page Contact

Pour cette fois-ci davantage des questions de sérieux et de crédibilité, Google indique clairement qu’ils préfèrent des sites avec une page Contact et des informations détaillées.

Et ce serait encore mieux si les coordonnées de votre page contact correspondent à celle du WHOis … Comme vous le voyez, Google va très, très loin dans la recherche du niveau de qualité des sites qu’il référence !

Mon conseil : il est simple. Publiez une page contact avec toutes vos coordonnées (adresse postale, téléphone, email, fax, Skype…). Assurez-vous aussi que ces informations sont les mêmes que celles que vous avez déclarées lorsque vous avez réservé votre nom de domaine et qui se retrouvent donc sur l’ICANN.

Le niveau de confiance du domaine, le TrustRank

En anglais, « trust » signifie confiance et « rank » signifie classement.

Comme nous l’a précisé Olivier Duffez de WebRankInfo et après une enquête approfondie sur Wikipédia,  TrustRank est un algo proposé en 2004 par un ingénieur de Yahoo et 2 chercheurs de Stanford, pour améliorer l’algo initial du PageRank trop sensible au spam.

Le TrustRank est également un nom de marque déposé par la société Google le 16 mars 2005. En 2009, Google abandonne la marque déposée TrustRank, mais dépose un brevet qui s’intitule « Search Result Ranking Based On Trust ».

Bref, le classement des résultats selon un niveau de confiance.

Et le niveau de confiance accordé par Google est calculé avec le nombre de « liens » qui pointent vers votre site d’entreprise depuis des sites d’autorité comme Wikipedia, Lemonde.fr, les sites gouvernementaux…

Evidemment, il faut que ces sites aient un rapport avec votre activité.

Note : il y a un débat pour savoir si le nombre de clics sur ces liens a une importance. Céci étant, passer du temps à obtenir des liens depuis des sites de référence qui ne rapportent aucun trafic est du temps gaspillé.

Mon conseil : tentez, autant que possible, d’avoir des liens pointant directement vers des pages de votre site d’entreprise, sur des sites d’autorité, tels que Wikipedia, l’APEC, ou encore des sites en gouv.fr.

L’architecture du site Web

Classement Google - l'architecture du site Web

Vous l’avez compris, Google aime les contenus bien structurés. En effet, ils sont plus simples à comprendre et lire pour les internautes.

Pour votre site Web de votre activité professionnelle, c’est la même chose ; son architecture doit donc être bien travaillée.

Mon conseil : travaillez l’architecture de votre site Web dès sa conception initiale. Pensez en « pyramide inversée » !

Prenons l’exemple d’un traiteur qui veut présenter les plats qu’il propose :

  • Sa page d’accueil,
  • Puis les pages principales : par exemple « Nos produits »,
  • Puis pour chaque page principale des sous-pages : « Nos catégories de produits »,
  • Et enfin des sous-sous-pages : « Notre menu été », « Notre brunch », « Nos boissons », « Les desserts ».

Les mises à jour de contenu du site

Il s’agit ici d’un parallèle exact du critère au niveau d’une page prise seule. La fréquence des mises à jour du contenu de l’ensemble du site.

Mon conseil : mettez à jour les pages de votre site Web dès que c’est pertinent de le faire. Mettez en place un blog d’entreprise afin d’avoir une motivation à ajouter du contenu plusieurs fois par mois.

Le nombre de pages du site

Le nombre de pages du site

A priori, c’est un signal faible que le classement Google utilise. Son impact n’est donc pas très important. Néanmoins, Google compte le nombre de pages de votre site pour évaluer s’il s’agit d’un site d’autorité (avec beaucoup de pages) ou un site avec moins de valeur.

Ceci semble avoir été confirmé par HubSpot [en], les sites avec plus de 300 pages obtiennent 3 fois plus de trafic via Google que ceux qui en ont 2 fois moins.

Mon conseil : Tant que c’est pertinent et adapté à l’activité de votre entreprise, n’hésitez pas à créer des dizaines voire des centaines de pages sur votre site. Évidemment, faites le avec cohérence avec votre activité, sinon ce sera perçu comme du rembourrage de votre site. C’est aussi une bonne raison de publier du contenu sur un blog car chaque article est aussi une page web.

La présence d’un Sitemap

Je vous ai déjà parlé du fichier Sitemap.xml qui contient l’ensemble des pages de votre site. Publier un Sitemap pour le site de votre entreprise dans la Google Search Console est pris en compte par Google et favorise votre référencement naturel.

La disponibilité du serveur

Dans un précédent article, je vous ai parlé des hébergeurs de sites Web et de comment en choisir un. Et bien, sachez que le classement Google prend en compte la qualité de votre hébergement Web, sous la forme d’une analyse des périodes d’indisponibilité du site de votre société.

Mon conseil : investir dans un hébergement de qualité. C’est de double intérêt pour vous :

  • Imaginez l’impression que vous donnez à vos clients et prospects lorsqu’ils arrivent sur votre site et qu’il est « down » (indisponible)… Ils se dirigent vers vos concurrents !
  • Et c’est aussi bon indirectement pour le développement de votre chiffre d’affaires, car avoir un site qui est bien hébergé booste votre référencement dans Google.

Mon astuce : je surveille la disponibilité de mon site grâce au robot uptime. C’est un service gratuit.

Je surveille la disponibilité de mon site grâce au robot uptime. C’est un service gratuit.

La localisation géographique du serveur

Il est possible que l’endroit dans le monde où se trouve le serveur qui héberge votre site soit pris en compte par Google.

En effet, si votre serveur est basé en France, c’est probablement une indication que votre société est française et Google le prend peut-être en compte, surtout pour les requêtes géolocalisées/locales.

Mon conseil : si votre activité est exclusivement française, choisissez un hébergeur qui a son data center sur le territoire français (ou au moins en Europe). Comme vous le savez, #audreytips est hébergé chez o2switch dont les data centers sont principalement installés en France.

La présence d’un certificat SSL

C’est clairement confirmé par Google.

Dans un souci de sécurité pour les internautes, Google prend en compte la présence d’un certificat SSL. Avoir des URLs en https plutôt qu’en http, est un signal positif pour le classement des sites Web.

Mon conseil : vous me voyez venir, investissez dans la mise en place d’un certificat SSL

J’y suis passée … du moins mon site !

La présence des pages « Conditions générales » et « Confidentialité »

Avec ces pages un peu « formelles », Google vérifie que votre site est crédible, sérieux et professionnel. Pour une entreprise, c’est en général l’image qu’on souhaite donner.

Mon conseil : ajoutez ces deux pages « Politique de confidentialité » et « Conditions générales », si besoin en vous aidant des services d’un juriste.

La non-duplicité des meta-informations

Google n’aime pas le contenu dupliqué, que ce soit au sein d’un même site, ou entre sites différents. Et c’est la même chose pour les méta-informations comme les titres et les méta-descriptions de vos pages.

Mon conseil : Prêtez bien attention à ne pas mettre 2 fois le même titre (title); ni 2 fois la même meta-description sur différentes pages de votre site ! Là encore, j’utilise l’extension Yoast pour WordPress qui me signale dès que j’ai un doublon.

La présence d’un fil d’Ariane pour la navigation

classement Google - la présence d'un fil d'Ariane pour la navigation

Rien n’est sûr.

Mais le fait de proposer une navigation en fil d’Ariane serait pris en compte favorablement par Google.

En effet, cela aide à la navigation et à la compréhension pour l’internaute de la structure de votre site. N’étant pas une certitude, ce n’est pas une obligation de le mettre en place.

Mon conseil : dans le bénéfice du doute, ça ne coûte pas grand chose de rajouter un petit fil d’ariane. C’est utile pour vos lecteurs, surtout si comme moi, vous n’ajoutez pas les catégories dans la structure de vos URLs (cf ci-dessus).

L’optimisation du site pour les appareils mobiles

C’est officiel. Google surclasse les sites d’entreprise avec un design responsive. C’est-à-dire les sites dont les pages s’affichent correctement sur tout type d’écran aussi bien sur ordinateur que sur smartphone.

Et ce qui est absolument sûr, c’est qu’avec son Mobile First Index, Google prend en compte le contenu affiché sur un mobile pour classer ses résultats.

Mon conseil : ne prenez aucun risque. La majorité des sessions Internet ont aujourd’hui lieu (en France en tout cas) sur smartphone. Il est donc indispensable d’avoir un site responsive, ne fût-ce que pour vos futurs clients.

Mon astuce : vérifier si Google considère que vos pages sont bien compatibles sur mobile avec leur outil de test Mobile-Friendly.

Je vous invite maintenant à poursuivre cette compréhension des critères de l’algorithme dans le quatrième volet de cette série.

Qu’avez-vous pensé de ce nouvel article de ma série sur les 200 critères de Google ? Vous a-t-il donné encore de nouvelles actions à mettre en place pour optimiser le SEO de votre site ?