Dans le précédent chapitre de ce guide complet sur l’emailing pour les entreprises, je vous ai donné des conseils pour concevoir un template attractif et professionnel.
C’est un point essentiel pour faire vivre votre stratégie d’Email Marketing… mais il ne suffit pas.
Dans ce nouveau chapitre, une autre question se pose : à quelle fréquence envoyer vos emailings pour rester visible sans lasser vos abonnés ?
Voici ce que Laurent m’a glissé à ce sujet :
La fréquence d’envoi est une question récurrente. Et la réponse est… ça dépend ! Je sais. Ce n’est pas satisfaisant comme réponse. Non seulement, tu veux que tes abonnés restent engagés. Et en plus, tu ne veux pas que tes mails se perdent dans la boîte de réception de tes destinataires. Il n’y a malheureusement aucun chiffre magique !
Et pourtant, savoir quand envoyer un emailing reste une question stratégique. Un mauvais timing va plomber le taux d’ouverture, même avec un contenu de qualité.
Table des matières
- Comprendre le bon rythme
- 5 règles pour bien caler la fréquence de vos envois
- Taux d’ouverture : un repère pour ajuster votre fréquence
- Astuce IA – Comment utiliser ChatGPT pour identifier la bonne fréquence d’envoi de vos emailings
- Conclusion sur les meilleures pratiques pour trouver votre rythme d’emailing
Comprendre le bon rythme
Que vous envoyiez un emailing commercial ou éditorial, la régularité, la pertinence et le bon dosage sont les fondations d’une stratégie emailing efficace.
La fréquence à laquelle vos abonnés souhaitent recevoir vos emailings dépend de nombreux facteurs, comme :
- La catégorie des personnes abonnées à votre liste de contacts,
- Le type de contenu que vous envoyez,
- La période de l’année,
- Et évidemment votre activité. En B2B, vous vous orientez souvent vers 1 à 2 envois par mois. Par contre, un site e-commerce misent davantage sur une fréquence hebdomadaire, voire bihebdomadaire, surtout en période promotionnelle.
Nous allons passer en revue chacun de ces facteurs pour déterminer le meilleur moment pour envoyer un mailing.
Mais avant, prenons un peu de hauteur.
1. Quelles sont les pratiques les plus répandues ?
Selon The Wonder Success, la fréquence d’envoi d’une newsletter varie entre 1 à 8 fois par mois, selon le type d’entreprise et le secteur d’activité.
Une chose est sure : vos abonnés veulent vraiment avoir de vos nouvelles.
Près des 2/3 des personnes qui s’inscrivent à votre liste de diffusion déclarent vouloir en entendre parler au moins une fois par semaine (source marketing sherpa).
Et a priori, selon ces 2 sources, cela semble correspondre aux attentes de leurs abonnés. C’est donc une bonne base de départ.
2. Faut-il réduire la fréquence de vos emailings ?
La plupart des petites et moyennes entreprises choisissent d’envoyer quelques emails par mois. Et cela semble convenir à leurs abonnés.
Il y a plein d’avantages à envoyer peu d’emails.
a. Avantage : vous évitez de lasser vos abonnés
Un envoi quotidien risque d’accabler vos abonnés au point où vos messages seront tout simplement ignorés.
Sauf pour les rares adeptes du « Inbox Zero », vos destinataires ont probablement des centaines voire des milliers d’emails non ouverts dans leur boîte de réception. Et si vous envoyez trop d’emails, vos mails en feront partie.
b. Avantage : vous avez plus de temps pour rédiger vos emails
Préparer et envoyer un emailing de qualité prend du temps.
Vous devez soigner le contenu, adapter le ton à votre audience et penser à la cohérence avec vos précédents envois.
En plus, plus vous envoyez d’emailings, plus il est difficile de les rédiger avec du contenu de qualité.
C’est même très facile de tomber dans la routine et finir par ne plus prendre du plaisir au travail. Lorsque vous n’envoyez que quelques emailings par mois, vous avez plus de temps à consacrer pour créer un contenu unique.
Par contre, un rythme d’envoi trop faible comporte aussi quelques inconvénients :
c. Inconvénient : vous risquez de passer à côté d’opportunités importantes
Si vous avez un calendrier d’envoi trop rigide (par exemple une fois par semaine et le vendredi), vous vous refusez de communiquer à vos abonnés en temps réel un événement important, comme l’annonce d’un nouveau produit ou l’ouverture des soldes.
d. Inconvénient : vos abonnés peuvent vous oublier
N’oubliez pas le vieil adage « loin des yeux, loin du cœur ».
Si vos abonnés ne voient aucun courrier électronique de votre part dans leur boîte de réception, ils vont tout simplement vous oublier.
e. Inconvénient : vous risquez d’être déclaré en tant que spammeur
Si vos abonnés n’ont pas l’habitude de recevoir vos messages, ils vont finir par oublier qu’ils se sont inscrits à votre liste de diffusion. Et dans ce cas, lors de la réception d’un de vos emails, ils peuvent le déclarer en tant que spam.
Votre réputation d’expéditeur de courrier électronique risque d’être dégradée. Et cela sera pénalisant pour les emails envoyés à vos autres abonnés. C’est un cercle vicieux à éviter.
3. Faut-il augmenter votre fréquence d’envoi ?
La plupart des destinataires s’accordent à dire que recevoir plusieurs emailings par semaine est intrusif. C’est d’ailleurs l’une des principales causes de désabonnement.
- Enchaîner les envois dégrade le taux d’ouverture et fait chuter l’engagement.
- Plus la fréquence augmente, plus vos abonnés se désengagent avec le temps.
C’est assez logique.
a. Inconvénient : vous risquez de vous répéter
Plus vous envoyez d’emailing, plus il devient difficile de proposer un contenu convaincant. Il n’y a qu’à voir les emails que vous recevez sûrement avec des promotions exceptionnelles « valables jusqu’à ce soir seulement ».
Plus vous recevez ce genre de messages, moins vous ressentez l’urgence et le caractère exceptionnel des offres.
Malgré tout, il existe également des avantages à augmenter votre fréquence de communication.
b. Avantage : vous “collez” à la concurrence
À certaines périodes de l’année (fêtes de fin d’année, soldes, lancements…), les abonnés s’attendent à recevoir davantage d’emails.
Dans ces moments, augmenter la fréquence capte l’attention des acheteurs en quête de bonnes affaires.
5 règles pour bien caler la fréquence de vos envois
Vous l’avez compris, ce n’est pas une science exacte !
Alors, choisissez la fréquence à laquelle vous allez envoyer vos emails à vos abonnés. Une fois par semaine ? Une fois par mois ?
Peu importe finalement si vous respectez ces quelques règles.
L’essentiel est d’installer une fréquence newsletter claire, régulière et adaptée à vos ressources autant qu’à vos objectifs marketing.
Mon conseil : au départ, inspirez-vous d’exemples concrets d’entreprises qui ont adapté leur fréquence d’envoi à leur audience ou à leur saisonnalité.
1. Définir un jour et une heure et s’y tenir
Envoyez votre emailing dès qu’il est prêt est une option.
Par contre, planifier vos emailings, c’est choisir le moment où vos abonnés sont le plus susceptibles de les ouvrir. C’est d’ailleurs une option intégrée à la plupart des outils.
Pour déterminer le bon jour et la meilleure heure pour envoyer vos emailings, je vous conseille de rechercher les jours et heures d’envoi optimum de votre secteur d’activité.
C’est un bon point de départ pour voir comment réagit un public semblable au vôtre.
Certains jours comme le mardi ou le jeudi matin affichent de bons taux d’ouverture, mais rien ne vaut des tests A/B pour identifier le créneau le plus performant auprès de vos abonnés.
De là, essayez différents horaires d’envoi pour voir ce qui fonctionne le mieux ou pas pour vos abonnés. Testez, testez jusqu’à ce que vous trouvez le meilleur moment.
Ensuite, je vous recommande de suivre un calendrier d’envoi de courrier électronique le plus régulier possible (comme par exemple tous les lundis à 15 h).
Comme ça, vos abonnés savent quand ils vont recevoir du contenu de votre part. En plus, c’est plus facile de s’organiser pour la rédaction de vos mailings. Et aussi, vos abonnés vont vous percevoir comme une entreprise fiable.
2. Afficher clairement votre fréquence sur vos formulaires
Que vous prévoyez d’envoyer 3 emails par semaine ou juste un par mois, précisez-le dans votre formulaire d’inscription. De cette façon, les abonnés savent à quoi s’attendre.
Pour prendre un exemple, regardons ma newsletter qui récapitule les articles parues dans la semaine. Quand vous vous inscrivez, vous savez à quoi vous attendre.
Depuis plusieurs années, je tiens ma promesse et j’espère que vous êtes satisfait de cette régularité.
Que vous envisagiez de commencer des actions de marketing par email ou que vous disposiez d’ores et déjà d’une liste avec des milliers d’abonnés, il est important d’établir une cadence cohérente dès le démarrage et de la communiquer clairement à vos futurs abonnés.
En le mentionnant dans votre formulaire d’inscription ou dans votre séquence de bienvenue (ou dans les 2 !), vous définissez les attentes et il n’y a pas de mauvaise surprise.
3. Consulter vos abonnés régulièrement
Chaque liste d’abonnés réagit de manière différente. Par exemple, les abonnés à la newsletter de My Little Paris sont ravis :
- Parce qu’ils envoient régulièrement leur newsletter 2 fois par semaine,
- Et parce qu’ils l’ont précisé clairement lors de l’inscription.
Mais cette cadence bi-hebdomadaire ne fonctionne pas pour toute entreprise.
Si vous constatez que beaucoup de personnes se désabonnent de votre liste ou déclarent vos emails comme des spams, vous devez chercher à comprendre si cela vient de votre cadence d’envoi.
Sur votre page de désabonnement, demandez aux gens la raison pour laquelle ils vous quittent. C’est aussi un bon endroit pour leur rappeler l’intérêt de rester abonné.
Si vous identifiez que la cause principale des désabonnements est la fréquence de vos emails, il est temps de :
- Tester une nouvelle fréquence d’envoi.
- Ou consulter votre liste d’abonnés pour leur demander leur avis sur la fréquence d’envoi de vos emails. Et pendant que vous y êtes, demandez-leur aussi leur avis sur le contenu de vos courriers électroniques.
Mon conseil : faites tourner des tests A/B avec plusieurs rythmes d’envoi pour mesurer l’impact sur le taux d’ouverture, de clic ou de désabonnement selon les segments d’abonnés.
4. Soigner la qualité de vos contenus
Une fois que vous avez choisi une cadence avec laquelle vous êtes à l’aise (et que vous pensez que vos abonnés vont apprécier), votre objectif principal est de leur fournir un contenu pertinent et de qualité.
Si vos abonnés apprécient votre contenu, ils vont attendre avec impatience tous les emails que vous allez envoyer.
Mon conseil : adaptez aussi votre fréquence en fonction du type de campagne. Une newsletter éditoriale ne s’envoie pas au même rythme qu’un lancement de produit ou une relance panier abandonné.
5. Adapter votre fréquence selon vos segments
On réfléchit trop souvent à la fréquence d’envoi en prenant toute la liste d’abonnés comme un bloc homogène. C’est une erreur.
Chaque abonné a ses propres habitudes. Un rythme apprécié par certains va en agacer d’autres.
La segmentation change la donne. Elle sert à mieux cibler les messages et à limiter la saturation.
Vous envoyez 2 emailings par semaine ? En les répartissant par segment, chaque abonné ne reçoit qu’un seul message. L’impact reste fort, sans fatigue inutile.
Comme nous sommes devenus beaucoup moins tolérants vis-à-vis d’e-mails génériques et non pertinents, voici 2 axes pour segmenter vos emails :
a. Segmenter selon la localisation géographique
Il existe plein de cas pour lesquels il est intéressant d’envoyer un courrier électronique en fonction du lieu de résidence de vos abonnés.
Imaginons que vous possédez des magasins à des adresses différentes. Alors, envoyez des e-mails personnalisés aux abonnés qui habitent autour de chaque magasin avec :
- Les promotions en cours et/ou des événements à venir,
- Des conseils de la part des employés de ces magasins…
Pour ceux d’entre vous qui ont des abonnés dans le monde entier, servez-vous des segments d’abonnés pour envoyer des emailings dans leur langue.
Note : pour découvrir où se trouvent vos abonnés, demandez-leur simplement lors de leur inscription avec un champ personnalisé. Certaines plateformes d’envoi d’emailings fournissent la localisation de vos abonnés en fonction de leur adresse IP. C’est une façon transparente de connaître leur pays sans voir à leur demander.
b. Segmenter selon les intérêts spécifiques de vos abonnés
Analyser le comportement de vos abonnés est aussi un excellent moyen de fournir un contenu pertinent à votre public.
Je m’explique.
Un de vos abonnés a cliqué sur un lien dans l’un de vos e-mails ? Vous en déduisez qu’il s’intéresse à ce sujet en particulier.
Ainsi, vous avez un moyen de mettre en relation votre offre et les abonnés qui ont marqué leur intérêt. C’est surtout une façon élégante de créer un nouveau segment d’abonnés.
Imaginons que vous gériez un primeur. Vendredi dernier, vous avez envoyé un emailing dans lequel se trouve un lien pour une recette de tarte aux pommes.
- Si un tiers de vos abonnés clique sur ce lien, vous avez un groupe de personnes qui aiment probablement vos produits à base de pomme. Créez un segment avec ces abonnés. Puis, envoyez-leur des mailings supplémentaires avec plus de recettes et vos offres sur les pommes en vente dans votre magasin.
- Par contre, ceux qui n’ont pas cliqué sur le lien dans votre message ne sont pas a priori fans de tartes aux pommes. Envoyez-leur une recette avec un fruit ou une légume différent pour voir comment ils réagissent.
Taux d’ouverture : un repère pour ajuster votre fréquence
De la même façon, le taux d’ouverture de vos emailings illustre l’intérêt de vos abonnés par le texte de votre ligne d’objet.
Et comme la plupart des outils d’envoi de mailings, comme MailChimp, vous donnent la liste des abonnés qui ont ouvert un mail ou cliqué sur l’un des liens, c’est facile de créer ces segments.
Mon secret : pour augmenter le taux d’ouverture d’un emailing, pensez aussi à envoyer de nouveau votre emailing aux abonnés qui n’a pas encore ouvert votre premier message au bout de 48 h, par exemple. Changez juste le texte de l’objet. C’est très efficace !
Astuce IA – Comment utiliser ChatGPT pour identifier la bonne fréquence d’envoi de vos emailings
Vous hésitez entre un envoi hebdomadaire ou bimensuel ? Vous vous demandez si vos campagnes promotionnelles devraient suivre un rythme différent de vos newsletters éditoriales ? ChatGPT peut vous aider à y voir plus clair.
1. Quelques idées en vrac
- Analysez vos résultats passés. Copiez-collez vos taux d’ouverture, de clics et de désabonnement dans une conversation avec ChatGPT. Ajoutez des éléments de contexte (fréquence actuelle, secteur d’activité, types de contenu). L’Intelligence Artificielle va identifier les tendances, comparer les périodes et suggérer des axes d’optimisation.
- Simulez plusieurs scénarios. Demandez-lui : “Quels sont les avantages et risques si je passe de 2 envois par mois à 1 par semaine ?” ou “Quel rythme recommanderais-tu pour une newsletter d’un cabinet de conseil B2B ?”. L’IA va lister les impacts sur votre engagement ou votre charge de travail.
- Préparez vos tests A/B. Formulez un prompt du type : “Aide-moi à concevoir un test A/B pour comparer 2 fréquences d’envoi sur une période de 6 semaines. Voici ma base d’abonnés : …”. ChatGPT sait générer un plan d’action clair, avec les bons indicateurs à suivre.
- Trouvez de l’inspiration sectorielle. Demandez-lui les tendances de fréquence d’envoi selon les secteurs (e-commerce, SaaS, coaching…). Il peut même vous proposer des exemples concrets de planning éditorial à adapter à votre activité.
2. Exemple de prompt complet à utiliser avec ChatGPT
Vous envoyez une newsletter toutes les 2 semaines à une base de 4.000 abonnés B2B. Vous constatez une légère baisse du taux d’ouverture (de 28 % à 21 % en 3 mois) et vous vous demandez si une fréquence hebdomadaire serait plus adaptée.
Je gère une newsletter B2B dans le secteur du marketing digital. J’envoie actuellement un email toutes les deux semaines à 4.000 abonnés. Mon taux d’ouverture est passé de 28 % à 21 % en 3 mois, et mon taux de désabonnement reste stable (autour de 0,2 %).
Je me demande si passer à une fréquence hebdomadaire pourrait relancer l’engagement sans fatiguer mes lecteurs.
Voici les types d’emails envoyés : articles de blog, conseils pratiques, et parfois des offres de formation. Je cible des freelances et des petites agences.
Peux-tu me conseiller sur :
1. Les avantages et risques d’une fréquence hebdomadaire dans ce contexte
2. Un plan de test A/B sur 6 semaines pour comparer les deux rythmes
3. Les métriques à surveiller pour décider
Adaptez ce prompt selon votre activité, votre audience et les outils que vous utilisez. Plus vous êtes précis dans votre contexte, plus les réponses de l’IA seront pertinentes.
Bonus : interrogez ChatGPT sur comment structurer vos segments, automatiser vos relances ou encore rédiger des messages adaptés à chaque rythme.
En bref, vous n’êtes plus seul face à votre tableau Excel ou votre calendrier éditorial. Avec les bons prompts, l’IA devient un vrai copilote pour ajuster votre stratégie d’emailing.
FAQ – 3 questions fréquentes sur la fréquence d’envoi en emailing
Quels sont les signes que votre fréquence d’envoi est trop élevée ?
Une baisse du taux d’ouverture, une hausse des désabonnements ou des plaintes pour spam sont des indicateurs d’une pression marketing trop forte. Surveillez aussi la baisse du taux de clics, souvent révélateur d’un désengagement progressif.
Comment tester deux fréquences d’envoi pour voir laquelle fonctionne le mieux ?
Mettez en place un test A/B sur deux segments similaires de votre base : l’un reçoit un email par semaine, l’autre un toutes les deux semaines. Surveillez les taux d’ouverture, de clic et de désabonnement sur une période de 4 à 6 semaines.
Faut-il adapter la fréquence selon le type d’email envoyé ?
Oui. Une newsletter éditoriale suit un rythme mensuel ou bihebdomadaire. En revanche, les campagnes promotionnelles ou les relances doivent s’adapter au contexte : lancement, soldes, panier abandonné...
La fréquence idéale est-elle la même pour toute votre base ?
Non. Grâce à la segmentation, vous adaptez le rythme d’envoi à différents profils : prospects froids, clients réguliers, abonnés très engagés… Cela évite la saturation tout en gardant un bon niveau de performance globale.
À quelle fréquence faut-il réviser sa stratégie d’emailing ?
Une révision trimestrielle est recommandée. Analysez vos performances. Ajustez la fréquence si nécessaire. Eventuellement, adaptez vos contenus aux attentes ou comportements qui évoluent.
Laurent : Vous hésitez encore sur la bonne fréquence ? Vous voulez éviter les désabonnements ou relancer votre taux d’ouverture ? Parlons-en ensemble. Réservez votre créneau pour faire le point sur votre stratégie et repartir avec des pistes concrètes à appliquer dès maintenant.
Conclusion sur les meilleures pratiques pour trouver votre rythme d’emailing
Optimiser la fréquence de votre marketing par e-mail est le meilleur moyen de garantir que les bons abonnés reçoivent les bons messages au bon moment.
La fréquence d’envoi d’emailing a un impact direct sur votre taux d’ouverture, vos clics… et vos désabonnements. Trouver le bon équilibre est indispensable pour maintenir un bon niveau d’engagement.
Elle est différente pour chaque entreprise.
Alors, testez selon le type de campagne, la saisonnalité et à différents créneaux : le matin ou l’après-midi, en début ou fin de semaine… Cela fait la différence entre un message lu ou ignoré.
Vous savez maintenant que la fréquence d’envoi idéale dépend de nombreux facteurs. Pour passer à l’action, suivez ce plan simple et progressif :
- Définissez une fréquence de départ : hebdomadaire, bihebdomadaire ou mensuelle selon vos ressources, votre secteur et vos objectifs.
- Choisissez un jour et une heure fixes pour créer un rendez-vous régulier avec vos abonnés.
- Affichez cette fréquence dès l’inscription sur vos formulaires et dans votre séquence de bienvenue.
- Testez plusieurs variantes (fréquences, horaires, types de contenu) à l’aide d’A/B tests ciblés.
- Adaptez la cadence selon le type de campagne : newsletter, promo, relance panier, etc.
- Analysez les résultats (ouvertures, clics, désabonnements, taux de spam) et ajustez au fil du temps.
- Segmentez vos envois pour éviter la sur-sollicitation tout en maintenant l’impact de vos campagnes.
- Planifiez une révision trimestrielle de votre stratégie d’envoi pour rester en phase avec votre audience.
Vous n’avez pas besoin d’appliquer toutes ces étapes en une fois : commencez par les plus simples, puis affinez progressivement.
Ce qui compte, c’est la régularité, la cohérence… et votre capacité à écouter vos abonnés.
Le prochain article de cette série aborde les techniques d’email automation.
Et vous, comment avez-vous trouvé le bon rythme pour vos emailings ?



Super article, merci Laurent !
Bonjour Laurent,
merci pour cet article. On voit de nombreuses sociétés qui lancent une newsletter puis qui arrêtent au bout de quelques mois.
Pour maintenir aussi la newsletter dans la durée, il est important que la newsletter même en B2B change régulièrement au moins tous les 6 mois de rubriques, servir le même type de news pendant des mois est lassant pour la cible.
Le teasing est aussi une bonne façon d’augmenter sa fréquence à une lettre hebdomadaire, la curiosité est un axe principal de succès.
Merci Diane. Effectivement, le succès ne vient jamais du jour au lendemain, il faut savoir durer.