Voici un anglicisme qui peut sûrement vous intéresser : le eye-tracking !

Laurent et moi vous invitons à découvrir la définition complète de ce terme en lisant cet article !

Mais avant, voici sa définition d’un point de vue expert :

L’eye-tracking, connu également sous le nom de “oculométrie”, est une technique d’étude du regard, c’est-à-dire une technique basée sur le mouvement des yeux des utilisateurs.

Ce matin, avant la pause-café, mon mentor m’a surtout parlé de l’eye-tracker ou oculomètre…

Pour plus de détails sur cette technique de suivi oculaire, poursuivez votre lecture !

Ma définition de l’eye-tracking

L’objectif de l’eye-tracking est de comprendre le comportement oculaire de vos visiteurs afin d’optimiser visuellement vos campagnes publicitaires ou les pages de votre site Web.

Définitions Marketing ajoute qu’à l’origine, cette technique de suivi oculaire était surtout utilisée dans le domaine du marketing pour les annonces publicitaires (presse et affichage) et la création de packaging.

À quoi ça sert l’oculométrie ?

Dans le domaine du Marketing Digital, avec l’eye-tracking (Gaze-tracking), vous analysez plusieurs éléments :

  • L’expérience client,
  • L’impact du packaging d’un produit,
  • L’impact d’une publicité,
  • Les emails, applications mobiles et pages Web,
  • L’impact de la nouvelle architecture d’un site Internet…

Avec cette technique, vous mesurez les parcours, points et temps de fixation du regard des utilisateurs. Vous allez identifier les zones chaudes et froides d’une page Web.

Parmi les points analysés par l’oculométrie, nous pouvons également citer :

  • Les éléments et informations repérés en premier et en dernier par les utilisateurs,
  • Les éléments graphiques qui suscitent ou non un intérêt immédiat pour eux,
  • La lenteur et la rapidité des mouvements oculaires…

Comment réussir votre séance d’eye-tracking ?

Pour réussir votre séance d’eye-tracking, faites en sorte que cela dure moins de 20 minutes. Ainsi, vous évitez que l’utilisateur subisse une fatigue visuelle et que les résultats soient faussés.

Bien entendu, avant la séance, n’oubliez pas de préparer un guide d’entretien et de briefer les participants de la manière la plus concise possible.

Note : il existe 2 systèmes d’eye-tracking, à savoir :

  • Les systèmes mobiles : des caméras vidéo sont fixées sur une paire de lunettes. Ces caméras disposent d’un double-système de lentilles qui enregistrent le champ visuel de l’utilisateur, tout en captant ses mouvements oculaires face à un contenu visuel.
  • Les systèmes fixes : des caméras infrarouge, fixées sur l’écran de l’ordinateur de l’utilisateur, enregistrent tous ses parcours oculaires lorsqu’il regarde un contenu diffusé sur l’écran.

Le résultat prend la forme de 3 analyses distinctes :

  • La carte de chaleur (Heat map). Elle indique les zones d’attention des utilisateurs. Le rouge colore les endroits où les utilisateurs ont focalisé leur attention.
  • La carte d’occultation. Les parties opaques repère les zones ignorées.
  • Les parcours visuels (Gaze plots) retranscrivent l’ordre et l’intensité des zones visualisées.

Enfin, pensez à compléter ce test par un exercice de pensée à voix haute comme le protocole de réflexion à voix haute rétrospectif (Retrospective Think Aloud). Ainsi, vous recueillez également des informations qualitatives sur le raisonnement et les intentions des participants pendant le test.