Me revoilà de nouveau à éplucher les 200 critères de l’algorithme du moteur de recherche Google.

Je vous en ai déjà décrit 25 premiers critères, en voilà, 25 autres.

Le SEO, ou référencement naturel en français, est l’une des clés pour faire connaître le site Web de votre entreprise.

Et avec une bonne compréhension du fonctionnement de Google, je suis convaincue que vous pouvez y arriver !

Un rapide échange avec Laurent m’a permis de le confirmer :

Ton premier article sur ces fameux 200 critères de Google est vraiment intéressant. Merci à Brian Dean pour son boulot de recherche dont tu t’inspires très fortement pour ces articles. Quasiment pour tous les critères, il y a des enseignements à tirer pour l’optimisation du référencement d’un site Web d’entreprise.

Je suis tout à fait d’accord avec Laurent.

C’est pourquoi je suis motivée à continuer sur cette série d’articles sur les critères de l’algorithme de Google pour classer vos pages Web.

Avertissement : Google ne publie pas son algorithme. C’est pourquoi ces critères ne sont que des suppositions qui néanmoins sont plausibles. En plus, cet algorithme est en constante évolution : il est tout à fait possible que certains critères soient désactivés temporairement ou pas.

Vous êtes prêt(e) ? C’est parti…

1. La qualité du contenu d’une page Web

Les critères de l'algorithme de Google sur la qualité du contenu d'une page Web

Tous ces critères de l’algorithme de Google concernent les optimisations à faire au niveau de chaque page du site de votre entreprise.

La grammaire et l’orthographe

A priori, il n’y a pas un consensus clairement établi sur ce critère. Il se pourrait que la grammaire et l’orthographe des pages de votre site soit pris en compte par Google.

Soyez professionnel.

Pour être lisible et agréable pour vos lecteurs et futurs clients, soignez toujours la grammaire et l’orthographe !

La simplicité de compréhension du contenu de la page

Google prend-il en compte la difficulté de lecture des textes de la page.

Est-ce que le texte est simple à lire ? De difficulté intermédiaire, voire avancée ?

Il n’y a pas de consensus établi sur ce que fait réellement Google de cette information.

Pour ma part, je vous conseille de penser à votre audience et prospects et donc de rédiger en fonction du niveau de lecture qui s’adapte le mieux à elle.

Par exemple, si vous produisez des robots industriels très avancés, le fait est qu’il vaut mieux rédiger des pages techniques et pointues pour convaincre les clients.

Si, au contraire, vous gérez un magazine people avec plein de rumeurs “infondées”… j’imagine que vous savez comment vous devez écrire…

Note : servez-vous de l’extension Yoast pour WordPress pour connaître le niveau de lisibilité de vos articles.

La présence de contenu multimédia

C’est un fait établi. Google surclasse la vidéo dans ses résultats de recherche.

Mais de manière plus large, le fait d’avoir sur votre page du contenu multimédia, en plus du simple texte, est positif.

Mon conseil : vos positions dans les pages de résultats vont monter si vous pensez à inclure une vidéo de présentation de votre société, des photos de vos produits, une interview audio du dirigeant… Sans compter que les vidéos apparaissent aussi dans le carrousel en haut des pages.

La présence de contenu supplémentaire utile

Google favorise les pages qui contiennent des contenus utiles réellement pour les visiteurs.

Voici quelques idées :

  • Une calculette de taux d’intérêt pour un site immobilier,
  • Un outil sur le nombre de médicaments anti-puces à donner à un chat,
  • Un outil d’audit SEO

Quoiqu’il en soit, tous ces outils sont différenciants et les internautes en sont friands.

Vous pouvez facilement en créer un à partir de template à partir d’un site comme Calconic.

En plus, si votre outil est facilement partageable sous la forme d’un widget, il peut aussi devenir une arme puissante pour construire des backlinks gratuitement.

La présence de contenu syndiqué

Cela s’apparente au critère sur le contenu dupliqué.

Google prend en compte, de manière plutôt défavorable, le fait que vous syndiquez du contenu, ou le récupérez d’un autre site.

Mon conseil : à nouveau, attachez-vous à toujours produire des pages dont le contenu est unique et utile.

L’importance des mises à jour de contenu

Comme indiqué dans mon premier article de cette série, mettre à jour le contenu des pages est utile pour votre référencement dans Google.

Par contre, l’importance de la mise à jour a aussi son rôle.

Mon conseil : modifier ou ajouter des paragraphes entiers plutôt que juste 2 ou 3 mots dans la page. En tout état de cause, si votre contenu n’est plus à jour, cela va desservir votre expertise.

La fréquence des mises à jour d’une page

Le fait que vous modifiez fréquemment les pages de votre site est aussi pris en compte.

Par exemple, si vous changez tous les 3 ans votre page « Offre de services », elle est moins pertinente pour Google que si vous la mettez à jour tous les 2 ou 3 mois… et sûrement aussi pour vos prospects.

Conclusion : dès que c’est pertinent, n’hésitez pas à modifier fréquemment vos pages.

Les éditeurs humains

À nouveau, il s’agit d’un critère pour lequel vous ne pouvez pas faire grand-chose, sauf à produire du contenu très lisible et très utile pour un être humain.

En effet, Google utilise des éditeurs parmi ses salariés, pour vérifier la qualité des pages de manière manuelle en complément de son algorithme. Ce sont les « Quality Raters » comme leur nom l’indique en anglais, ils évaluent la qualité d’un contenu.

Cela donne ensuite des informations aux développeurs pour améliorer les critères de l’algorithme de Google.

Et pour évaluer la qualité d’un contenu, Google leur donne un guide qui explique ce qu’il entend par un bon contenu.

Mon astuce : lisez ce fameux guide ou faites appel à une agence digitale qui l’a lu avec attention.

2. Les mots-clés dans la page

critères de l'algorithme de Google - L'ordre des mots dans les mots-clés

L’emplacement des mots-clés dans la page

Selon Brian Dean, avoir un mot-clé d’importance présent en début du contenu de la page est un signal de pertinence pour Google.

C’est encore vrai si votre mot-clef se trouve parmi les 100 premiers mots.

Note : un mot-clé dans le menu, le footer, la sidebar a aussi moins d’importance que s’il est présent dans le corps même de la page.

La présence de mots-clés dans les titres H2 et H3

Les sous-titres balisés en H2, H3… sont utiles pour organiser l’information et le contenu de vos pages Internet.

En effet, ils améliorent la facilité de lecture et procurent l’essentiel de l’information aux internautes qui ne font que scanner votre contenu.

Sans sous-titre, vos pages sont des longs pavés de textes très difficiles à lire surtout sur mobile.

Voilà une première bonne raison de s’en servir.

La seconde raison est que les critères de l’algorithme de Google analysent les mots présents dans ces sous-titres H2 et H3 pour essayer de déterminer le sens de votre page.

A priori, vu que les algorithmes d’analyse du langage sont de plus en plus puissants, il s’agit aujourd’hui d’un critère d’importance relativement faible.

L’ordre des mots dans les mots-clés

Comme vous le savez peut-être, un mot-clé peut être une expression-clé, composée de plusieurs mots.

Par exemple, un mot-clé de longue traîne pourrait être « techniques pour conquérir de nouveaux clients avec le Marketing Digital ».

Et bien, sachez que Google prend aussi en compte l’ordre précis des mots dans les mots-clés. Là aussi, c’est normal puisque c’est bien l’ordre de ces mots qui en donne le sens.

Mon conseil : prenez donc du temps à bien chercher les expressions précises pour lesquels optimiser vos pages ! Les experts en SEO parlent de la longue traîne.

3. Les liens internes et externes d’une page web

Les liens internes et externes d'une page web

Le nombre de liens internes vers la page

Plus une page sur votre site « reçoit » de liens depuis d’autres pages de votre site, plus cette page est importante aux yeux de Google.

En effet, si vous l’avez citée en référence dans un de vos contenus, c’est qu’elle est importante pour vous.

Mon conseil : incluez des liens vers les pages que vous considérez importantes sur toutes les autres pages de votre site Web.

Ceci s’appelle travailler son maillage interne et comme toujours ajoutez des liens pertinents sans en ajouter trop.

La qualité des liens internes vers la page

C’est une variation du critère précédent.

Google prend aussi en compte l’importance, sur votre site, des pages qui pointent vers la page considérée.

Autrement dit, pour booster le référencement naturel d’une page, insérez des liens vers cette page dans vos autres pages qui sont bien référencées !

Une chose est sûre, le maillage interne (les liens internes entre pages de votre site) est important à travailler pour permettre au robot d’exploration de Google de bien parcourir le site Web de votre entreprise.

La qualité des liens externes

Le fait d’avoir des liens externes, pointant vers des sites de qualité, est un autre critère pris en compte par Google.

En effet, cela donne de la force à vos contenus si vous citez des acteurs reconnus pour confirmer vos propos.

Concrètement : dans le contenu des pages du site de votre entreprise, pensez à inclure des liens vers des sites d’autorité comme Wikipedia, Le Monde… Évidemment, les liens doivent être pertinents avec votre contenu.

La thématique des liens externes

Sur le même sujet que le critère précédent, Google prend aussi en compte la thématique des sites vers lesquels vos pages pointent.

Si votre entreprise produit des meubles et que vous incluez beaucoup de liens externes vers des sites parlant de bois exotiques, les algorithmes de Google vont en déduire que vous produisez probablement des meubles fabriqués en bois exotique.

Le nombre de liens externes

Le fait d’avoir des liens externes de qualité et montrant la thématique de votre site est positif, nous l’avons vu plus haut.

Attention : trop de liens externes pénalisent votre site aux yeux de Google. Soyez donc parcimonieux avec ceux-ci sur le site de votre entreprise !

La présence de liens affiliés

Les liens affiliés sont des liens que vous insérez dans vos pages, dans le cadre d’un partenariat de visibilité avec d’autres sites Web.

Si vous n’en mettez pas trop, cela ne pose pas de problème, et cela peut même générer un trafic utile pour vous.

Par contre, si vous avez trop de liens affiliés, Google va analyser en détail les autres critères de votre site pour s’assurer de sa qualité globale.

La présence de liens cassés sur la page

Avoir quelques liens cassés (internes ou externes) sur certaines pages de votre site d’entreprise n’est pas très grave.

Mais si vous les accumulez, Google considère que cette page est probablement à l’abandon et donc inutile pour les internautes.

Résultat : la page sera déclassée dans les résultats Google. Quoiqu’il en soit, les internautes n’aiment pas non plus cliquer sur un lien et atterrir sur une page 404, aussi belle soit-elle…

Mon conseil : surveiller régulièrement vos liens cassés avec l’extension WordPress “Broken Link Checker”.

4. L’URL et l’arborescence de vos pages

Le chemin de l'URL

La longueur de l’URL

Différentes études ont semblé montrer que la longueur des adresses URLs joue sur le référencement de vos pages.

A priori, Google aiment les URLs courtes, a priori plutôt de 2 ou 3 mots.

Préférez donc des URLs relativement courtes, contenant les mots-clés pertinents pour votre page et votre entreprise.

Commencez par éliminer tous les petits mots comme de, sur, à…

Concrètement : https://audreytips.com/surveillance-seo/ est une URL meilleure aux yeux de Google que cette URL (qui n’existe pas) : https://audreytips.com/comment-effectuer-une-surveillance-SEO-quotidienne-sans-y-passer-beaucoup-de-temps

Le chemin de l’URL

Une page plus « proche » de la page d’accueil est un peu mieux référencée qu’une page plus éloignée.

Cela rejoint les critères de l’algorithme de Google sur les liens internes. En général, votre page d’accueil est celle qui est la mieux référencée. Et donc sa force se diffuse aux pages dont les liens sont présentes sur celle-ci.

De manière pratique : pour qu’une de vos pages soit bien référencée, pour que vos clients la trouvent facilement sur Google, il faut le moins possible de clics pour aboutir à celle-ci à partir de votre page d’accueil. Les experts parlent de 3 ou 4 clics même si cette règle est de plus en plus remise en question.

La catégorie de la page

Comme vous le savez peut-être, vous pouvez classer les pages du site de votre entreprise par catégories.

Dans WordPress, c’est même une fonctionnalité native du CMS.

Google prend en compte la catégorie de la page non seulement d’un point de vue sémantique, mais aussi par rapport au critère précédent sur l’arborescence de votre site Web.

Donc pensez à bien classer vos pages dans les catégories les plus appropriées.

Si vous êtes vendeur d’articles de sports, mieux vaut mettre les baskets dans la catégorie « Chaussures » que par mégarde les mettre dans la catégorie « Divers » ou pire « Raquettes de tennis ». Bref encore du bon sens.

Les tags ou étiquettes WordPress

Et oui, Google prend même en compte les tags WordPress. Mais de manière limitée et uniquement pour mieux « comprendre » le lien existant entre le contenu des pages.

Attention toutefois à ne pas générer avec vos étiquettes du contenu dupliqué.

5. Les autres critères de l’algorithme de Google sur la page

Les autres critères de l'algorithme de Google sur la page

Les erreurs dans le code HTML et la validation W3C

La validation W3C est issue d’un consortium qui fixe internationalement le fonctionnement du langage HTML. Ainsi, les différents concepteurs des navigateurs peuvent se mettre d’accord sur la signification des balises.

Si vous utilisez un CMS comme WordPress, vous ne devriez pas d’avoir beaucoup d’erreurs dans le code HTML de votre site Internet.

Après tout, l’une des raisons principales d’utiliser WordPress, c’est justement de ne pas avoir à s’occuper du code HTML et être rassuré sur la qualité de celui-ci.

Ceci étant dit, votre thème et les quelques extensions que vous utilisez pour agrémenter vos pages peuvent en comporter.

Pour identifier les éventuelles erreurs dans votre code, W3C fournit gratuitement un outil en ligne de validation de code HTML.

Entrez une adresse URL et en quelques secondes, il vous donne le résultat. Pratique !

A priori, Google prend en compte le nombre et l’importance d’erreurs dans le HTML.

C’est un signe de mauvaise qualité d’un site Web.

L’autorité du nom de domaine où se trouve la page

Cela peut sembler évident. Si la page en question se trouve sur un site connu, la page sera mieux classée que si le site ne l’est pas.

En SEO, les experts appellent ceci, l’autorité d’un site.

Une page sur le site Wikipedia est d’emblée favorisée par rapport à une page sur un petit blog d’entreprise qui se lance.

Soyez patient : il n’y a pas grand chose à faire pour ce critère pour votre propre site d’entreprise, sauf à travailler dans la durée pour que l’autorité de votre nom de domaine augmente au fur et à mesure que vous gagnez des backlinks.

Le PageRank de la page

Le PageRank est un système de classement de la popularité des pages, interne à Google.

Il y a quelques années, le PageRank des pages était public. Aujourd’hui, Google conserve cette information pour lui.

Aucune corrélation n’est établie parfaitement. Mais il semble que des pages avec un PageRank élevé soient mieux référencées que des pages avec un PageRank plus faible.

Voilà terminée la deuxième partie de ma série sur les critères de l’algorithme de Google pour classer les résultats dans son moteur de recherche. Je vous invite maintenant à lire le 3ème volet de cette série.

Cette liste de critères vous aide-t-elle à mieux comprendre comment Google fonctionne ? Avez-vous trouvé des idées pour améliorer votre site Web ?